La Zambie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Rwanda et le Nigeria numérisent les processus d’octroi des licences minières afin d’exploiter leur richesse minérale. Ces avancées seront mises en avant lors de la prochaine African Mining Week.
Les pays africains riches en ressources minières accélèrent la numérisation de leurs processus d’octroi de licences afin d’attirer les investissements et d’optimiser l’exploitation des ressources pour favoriser la croissance économique. Dans cette dynamique, la Zambie a lancé le mois dernier son Zambia Integrated Mining Information System, une plateforme visant à simplifier l’attribution des licences minières. Ce système numérique jouera un rôle clé dans l’attraction de nouveaux partenaires et contribuera à l’objectif du pays d’augmenter sa production de cuivre à 3,1 millions de tonnes métriques d’ici 2031. Ce lancement intervient après une année record en 2024, marquée par 9,3 milliards de dollars d’investissements miniers et une hausse de 79 % des permis accordés, reflétant l’intérêt croissant des investisseurs pour le potentiel minier de la Zambie.
À mesure que les marchés africains adoptent des solutions numériques pour simplifier les procédures de licence, African Mining Week sera au cœur de cette transformation. L’événement mettra en lumière le vaste potentiel du secteur minier numérisé du continent et présentera des opportunités d’investissement lucratives, avec de nombreux blocs miniers en cours d’attribution par les pays africains.
L’Afrique du Sud, historiquement un grand producteur d’or, prévoit de lancer son premier système numérique de licences minières d’ici juin 2025 afin d’attirer de nouveaux investisseurs et de diversifier son secteur minier. Ce système améliorera l’efficacité et la transparence des processus d’attribution de licences, réduisant le temps nécessaire pour initier de nouveaux projets miniers, y compris ceux liés aux métaux du groupe du platine, selon Gwede Mantashe, ministre sud-africain des Ressources minérales et du Pétrole.
En Tanzanie, un nouveau système de gestion des licences vise à dynamiser les investissements dans le lithium, le graphite et les terres rares, des matières premières très demandées sur le marché mondial. Selon Aziza Swedi, directrice par intérim de la Commission des Mines de Tanzanie, le pays a délivré 54 626 licences minières entre 2017 et novembre 2024 et prévoit d’accélérer le traitement des futures demandes grâce à sa plateforme numérique.
Le Rwanda a également adopté la transformation numérique dans son secteur minier avec le lancement de la plateforme Inkomane Digital en octobre 2024. Des entreprises comme Aterian ont aligné leurs opérations commerciales sur cet outil, qui connecte les sociétés minières, leurs partenaires commerciaux et des organismes de régulation comme l’Autorité fiscale du Rwanda. La plateforme facilite la conformité, la gestion des effectifs, la génération des salaires et le suivi des activités minières.
De son côté, le Nigeria a introduit en mai 2024 son Mineral Resources Decision Support System pour attirer les investisseurs vers son vaste potentiel en minerais solides. Cette plateforme centralisée offre un accès simplifié aux données géologiques et réglementaires, permettant aux investisseurs de soumettre leurs demandes de permis miniers en toute fluidité.
Alors que de plus en plus de pays africains intègrent des outils numériques dans leur secteur minier, African Mining Week mettra en avant cette transformation et présentera les opportunités d’investissement émergentes à travers le continent. L’événement inclura des discussions sur les nouveaux systèmes de licences et les stratégies permettant aux nations africaines de mieux exploiter leur richesse minérale.
African Mining Week s’impose comme une plateforme incontournable pour explorer le potentiel minier du continent. L’événement se tiendra du 1er au 3 octobre 2025 à Cape Town, parallèlement à la conférence African Energy Week: Invest in African Energies 2025. Sponsors, exposants et participants peuvent obtenir plus d’informations en contactant sales@energycapitalpower.com.
 qui réduisent les investissements de la Central African Economic and Monetary Community (CEMAC) de 45 milliards de dollars){kind=link}